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Face aux dérèglements du cycle de l’eau, agriculteurs et agricultrices doivent s’adapter et mettre au point des méthodes innovantes pour collecter, stocker et utiliser l’eau.

Le FIDA les aide grâce à des infrastructures hydrauliques adaptées au climat simples mais efficaces.

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Programme conjoint Sahel en réponse aux défis COVID 19, conflits et changements climatiques

Adopté en réponse à la COVID‑19, aux conflits et aux changements climatiques, le Programme conjoint Sahel SD3C contribuera à la mise en œuvre de la stratégie du G5 Sahel pour le développement et la sécurité. Il vise à renforcer les moyens d’existence des petits producteurs, en particulier des femmes et des jeunes vivant dans les zones transfrontalières de la région. Le groupe cible est composé d’environ 123 000 ménages ruraux, soit 854 750 personnes, dont la moitié sont des femmes et 40% sont des jeunes.

Le programme compte trois composantes:

augmentation de la productivité et de la production agrosylvopastorales et halieutiques au moyen de pratiques et de techniques et technologies agricoles résilientes face aux changements climatiques;
intégration économique par des interventions visant à renforcer les marchés transfrontaliers et à rendre les transactions aux frontières plus sûres;
concertation sur les politiques, coordination et gestion dans le cadre du dispositif de coordination du G5 Sahel.

La stratégie est pensée pour permettre de relever les problèmes urgents et les obstacles au développement et à la paix selon une démarche d’intervention rapide fondée sur la reproduction à plus grande échelle de solutions et d’approches déjà testées et appliquées dans le contexte du G5 Sahel par le Fonds international de développement agricole (FIDA), l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Programme alimentaire mondial (PAM) et leurs partenaires locaux. Le programme sera exécuté sur une période de six ans.

Le programme SD3C est mis en œuvre avec le concours du G5 Sahel, de ses cinq États membres et du Sénégal. Il a été mis au point par les trois organismes des Nations Unies ayant leur siège à Rome – la FAO, le FIDA et le PAM –, qui prennent part à son financement et à son exécution.
https://www.ifad.org/fr/web/operations/wca/sahel/sd3c

Lagriculture-au-Sud-du-Togo-en-proie-au-changement-

Sahel : des partenaires techniques et financiers prennent part à un atelier de partage d’expériences des projets agricoles au Sénégal

a capitale sénégalaise, Dakar, abrite ce mardi 14 juin 2022, un atelier consacré au partage d’expériences des projets agricoles mis en œuvre dans les pays du Sahel organisé par le G5 Sahel et de trois agences spécialisées des Nations unies.

Les participants, essentiellement composé de partenaires techniques et financiers planchent sur le Programme conjoint Sahel en réponse aux défis Covid-19, conflits et changements climatiques (SD3C).

Signalons que le Programme SD3C, piloté par le G5 Sahel, une organisation comprenant le Burkina Faso, la Mauritanie, le Niger et le Tchad sachant que le Mali s’en est récemment retiré.

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, le Programme alimentaire mondial et le Fonds international de développement agricole contribuent à sa mise en œuvre.

Avec un budget initial de près de 114 milliards de francs CFA, le Programme conjoint Sahel en réponse aux défis Covid-19, conflits et changements climatiques a pour objectif l’« accroissement de la productivité agricole, forestière, de pêche et d’élevage ».

Pour ce faire, ce programme mise sur des pratiques et techniques « résilientes » aux changements climatiques, dans sa zone d’intervention constituée du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Sénégal et Tchad, selon Benoit Thiery, représentant du FIDA en Afrique du Centre et de l’Ouest.

Le SD3C a aussi pour objectif de favoriser l’intégration économique des pays concernés, avec des interventions visant à renforcer les marchés transfrontaliers et à sécuriser les transactions frontalières, a indiqué M. Thiery.

« Le Sahel est confronté à de nombreux défis multidimensionnels et souvent interconnectés », a-t-il souligné.

L’insécurité transfrontalière, la dégradation des terres, la gestion durable des ressources naturelles et la sécurité alimentaire font partie de ces défis, selon le fonctionnaire du FIDA.

Il a insisté sur la nécessité d’une « confrontation » des structures intervenant dans la zone du Sahel et s’occupant de ces questions.

Moctar FICOU / VivAfrik

Burkina Faso, Kaya 7 October 2020

In the photo: The residents of the three villages in this commune are working on this community-resilience project after identifying the rehabilitation of barren land as their most pressing need, it enables them to grow the hay they need to be able to keep livestock as well as growing vegetables that can be sold in the market.

Photo: WFP/Brunel Ouangraoa

The Sahel is the vast strip of Africa that runs south of the Sahara Desert between the Atlantic Ocean and the Red Sea, 80 percent of the land is degraded. The region is one of the world’s worst hit when it comes to climate change.

Severe fluctuations in weather reduce access to key resources and disrupt the delicate balance between farmers and herders who share water and grazing lands. Participants in the Ouallam project took to an enhanced form of an ancient water-harvesting technique to rehabilitate the land. They dug half-moons — crescent-shaped pits that retain rainwater and improve the soil.
The community has rehabilitated 93 hectares of land with the support of the World Food Programme (WFP), increasing grazing and agricultural potential and planting trees in the process.

Resilience-building activities serve as a buffer to instability by strengthening solidarity between people, creating social safety nets, keeping lands productive and offering economic opportunities for communities.

In Burkina Faso, a proliferation of non-state armed groups, counter-insurgency actions by state forces and international allies, intercommunal violence and the creation of armed self-defence groups at village level, have led to the world’s fastest-growing displacement crisis — with over 1 million internally displaced people.

In April an IPD community from Barsologho escaped their village and found refuge in Foutrigui, near Kaya the capital of Sanmatenga Province and the Centre-Nord region. The host community integrated them, along with other internally displaced peo

Lancement du programme régional conjoint sahel en réponse aux défis COVID-19, conflits et changement climatique (SD3C)

NOUAKCHOTT/DAKAR : Le G5 Sahel et les agences des Nations Unies basées à Rome, à savoir, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Fonds international pour le développement agricole (FIDA) et le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM), ont lancé officiellement, mardi 16 novembre, le Programme conjoint Sahel en réponse aux défis liés à la COVID-19, aux conflits et aux changements climatiques (SD3C).

Ce programme de six ans vise à répondre aux besoins prioritaires d’environ 854 000 personnes des zones rurales dont 50 pour cent de femmes et 40 pour cent de jeunes, en Mauritanie, au Mali, au Burkina Faso, au Niger, au Sénégal et au Tchad. Il contribuera à la réduction de la pauvreté et à une amélioration des moyens d’existence, ainsi qu’au renforcement des échanges commerciaux aux niveaux national et régional.

« Le Programme SD3C contribuera au renforcement des capacités institutionnelles du G5 Sahel en matière de dialogue politique et social inclusif en faveur de la paix et de la sécurité avec l’implication active des organisations sous régionales, y compris celles des producteurs professionnels » a déclaré Kouldjim Guidio, Chef de département Résilience au Secrétariat exécutif du G5 Sahel. « Je salue l’engagement des partenaires, des organisations régionales et des pays à travailler sans relâche pour la montée en puissance de notre Programme et surtout pour l’atteinte des objectifs fixés » a-t-il ajouté.

Le lancement du programme régional intervient à l’issue d’un atelier virtuel de trois jours ayant réuni des experts techniques et responsables politiques des cinq pays du G5 Sahel et du Sénégal. Le partage d’informations essentielles liées à la mise en œuvre et à l’appropriation du programme, les directives opérationnelles et techniques, ainsi que les normes environnementales et sociales en lien avec le programme étaient au centre des discussions.

Le programme SD3C est un modèle de coopération sud-sud qui traduit la volonté politique et l’union des Etats membres à faire face aux défis de développement durable dans le Sahel.

« Le PAM partage les ambitions du SD3C, à savoir la mitigation et l’adaptation aux changements climatiques, la cohésion sociale, et la lutte contre la COVID-19 et ses impacts socioéconomiques » a déclaré Elvira Pruscini, Directrice régionale adjointe du PAM pour la région d’Afrique de l’Ouest. « A travers ce programme, nous mettrons à disposition, notre expertise en matière de lutte contre la désertification afin de garantir une meilleure sécurité alimentaire des populations ciblées » a-t-elle précisé.

Les trois principales crises au Sahel que sont les conflits, la COVID-19 et le changement climatique exposent une population de plus de 90 millions d’habitants à l’insécurité alimentaire, à des épisodes fréquents de conflits et de crises qui affaiblissent les moyens d’existence en particulier au sein des exploitations familiales et des catégories socioprofessionnelles à faibles revenus. Ces crises menacent la souveraineté et la stabilité des Etats et fragilisent la paix sociale sans laquelle les processus d’investissement et de création de richesse sont compromis.

« Chaque jour qui passe, nous constatons la détérioration de la sécurité et de la situation humanitaire dans plusieurs zones du Sahel. Nous devons contribuer, par ce programme et en synergie avec tous les autres acteurs et initiatives, à inverser cette tendance, afin d’amener la région dans une dynamique de paix et de prospérité » a indiqué Sana Jatta, Directeur de la Division Afrique de l’Ouest et du Centre du FIDA. « Ce programme multi-pays et multi-acteurs est aussi une grande opportunité pour démultiplier nos impacts, en identifiant parmi les pratiques que nous mettrons en œuvre, celles qui auront donné les meilleurs résultats, celles qui auront renforcé la paix, la sécurité alimentaire, les revenus et l’emploi des jeunes et des femmes », a-t-il soutenu.

Le programme SD3C vise ainsi à consolider les moyens d’existences des petits producteurs, en particulier les femmes et les jeunes vivant dans les zones transfrontalières, dynamiser les espaces socioéconomiques et marchands en proie à l’insécurité et à la variabilité climatique, et enfin lever les contraintes qui exacerbent les conflits liés aux ressources naturelles.

« Toutes ces interventions corroborent bien avec le nouveau cadre stratégique de la FAO qui vise à soutenir l’Agenda 2030 par la transformation vers des systèmes agroalimentaires plus efficaces, inclusifs, résilients et durables pour une meilleure production, une meilleure nutrition, un meilleur environnement et une meilleure vie, sans laisser personne de côté » a déclaré Yurdi Yasmi, Directeur régional adjoint de la FAO pour l’Afrique. « J’encourage toutes les équipes techniques impliquées dans la mise en œuvre du projet à coordonner et à intensifier la mobilisation de ressources financières additionnelles pour, à la fois, finaliser la première phase et mettre en œuvre la deuxième » a-t-il insisté.

Depuis la signature des accords de financement en février 2021, les différents pays membres du G5 Sahel et le Sénégal ont reçu les premières tranches de financement, dont le montant total en 2021 s’élève à près de 5 millions de Dollars US. Les premières activités ont ainsi démarré depuis le mois de juillet 2021, à l’exception de la Mauritanie où les activités vont commencer en 2022.

Le Programme conjoint Sahel s’inscrit dans l’axe “Résilience et développement humain” du Programme d’investissement prioritaire (PIP) du G5 Sahel. Il est également ancré dans le pilier “Résilience” de la Stratégie Intégrée des Nations Unies pour le Sahel (UNISS) comme l’a indiqué Giovannie Biha, Représentante spéciale adjointe du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS) à l’ouverture de l’atelier. Enfin, le programme est porté par le G5 Sahel en partenariat avec les trois agences onusiennes basées à Rome (la FAO, le FIDA et le PAM) ainsi que les trois réseaux d’Organisations de Producteurs Ruraux (OPR) au Sahel.