Composantes
Le programme mettra en œuvre trois composantes complémentaires :
Composante 1 : Augmentation de la productivité et de la production agricoles.
La première composante porte sur l’amélioration du capital productif des ménages les plus vulnérables et les renforcements de capacité permettant l’amélioration de la résilience au changement climatique et la participation des communautés aux processus de décision et de médiation qui soutiennent leurs initiatives.
À travers l’ensemble des activités auxquelles ils sont associés, c’est 7 500 ménages qui sont soutenus pour gérer durablement les ressources naturelles Au cours de la première phase, en complément d’un transfert monétaire, 2 500 personnes recevront un kit de moyens de production afin de démarrer ou reprendre une activité en adoptant des technologies et de pratiques écologiquement durables et résilientes au Changement climatique.
1 600 ménages accèderont à des aménagements agricoles et/ou d’élevage permettant la préservation et la pérennité des ressources naturelles et qu’ils ont participé à mettre en place ou réhabiliter.
Tous auront accès à des formations sur les pratiques résilientes organisées à partir de la capitalisation d’expériences
entre les différents pays.
Toutes les activités contribueront à l’augmentation de la production et de la productivité agricole et amélioreront la sécurité alimentaire des ménages.
Les activités d’animation rurale et les formations à la médiation des conflits faciliteront la prévention et la gestion des tensions communautaires dans la gestion des ressources naturelles.
Le financement complémentaire du Fonds Vert Climat permettra de diversifier les investissements adaptés
au changement climatique.
Les investissements en infrastructures seront priorisés à partir d’un diagnostic des besoins pour soutenir la dynamique des marchés frontaliers et leurs effets d’entrainement sur la zone agropastorale et sur la mobilité du bétail. Les comités de gestion des infrastructures et des unités économiques seront informés sur les règles du commerce et formés à un manuel de gestion communautaire des investissements
productifs élaboré au niveau régional.
Les appuis aux jeunes et aux femmes seront faits sur la base de plans d’affaires orientés sur des opportunités économiques frontalières afin de permettre à ces acteurs de s’intégrer durablement sur les marchés.
75 % des bénéficiaires déclareront faire du commerce transfrontalier et 60% utilisant des transactions sans espèces.
Composante 2 : Intégration économique nationale et régionale facilitée.
La deuxième composante vise à renforcer l'intégration des marchés et la coopération entre les populations dans les zones transfrontalières et les activités en Mauritanie sont fortement articulées aux activités régionales du programme.
Dans le contexte actuel du COVID-19 et pour prévenir les risques de propagation et de contagion des maladies endémiques, le programme soutiendra des initiatives locales de prévention par des actions de sensibilisation, de promotion des gestes-barrières dans les milieux à forte fréquentation humaine (marchés, passages, zones de passage et de contrôle aux frontières terrestres), des campagnes communautaires d’assainissement, et la fourniture de petits équipements au profit des infirmeries installées aux postes frontaliers, etc.
Composante 3 : Dialogue politique, coordination et gestion.
La troisième composante servira de support institutionnel à la mise en oeuvre du programme au niveau régional et dans chaque pays.
Elle inscrira son action dans le dispositif de coordination du G5 Sahel dont le leadership opérationnel sera renforcé afin d’apporter un appui aux pays et tout particulièrement dans la gestion des savoirs et la mise à l’échelle des solutions adaptées aux problèmes d’insécurité alimentaire, aux effets du changement climatique et aux crises et conflits divers.
Elle est subdivisée en deux sous-composantes: dialogue politique et coordination régionale, puis coordination et gestion par pays.