FzEdUiGagAMCRXV

Face aux dérèglements du cycle de l’eau, agriculteurs et agricultrices doivent s’adapter et mettre au point des méthodes innovantes pour collecter, stocker et utiliser l’eau.

Le FIDA les aide grâce à des infrastructures hydrauliques adaptées au climat simples mais efficaces.

avis

Appel a candidatures pour le recrutement de cinq (5) stagiaires en suivi-évaluation et de trois (3) stagiaires en développement local

  1. Contexte

Le Gouvernement de la République Islamique de Mauritanie a obtenu un financement du FIDA pour la mise en œuvre du Projet de Gestion Durable des Ressources Naturelles, d’Equipement Communal et de Structuration des Producteurs Ruraux – PROGRES.

L’objectif de développement de PROGRES est d’autonomiser les ruraux pauvres dans leur accès durable aux ressources naturelles et aux équipements collectifs. Il intervient dans neuf Moughataas réparties entres les Wilayas du Hodh Chargui, du Hodh El Gharbi, de l’Assaba, du Brakna, du Gorgol et du Guidimaka.

PROGRES est organisé en trois composantes : (i) gestion durable des eaux et des sols, (ii) équipements d’appui au développement communal, (iii) coordination, gestion, suivi-évaluation, communication et gestion des savoirs. La durée du projet est de 6 ans. L’Unité de Gestion du Projet (UGP) est basée à Nouakchott, appuyée par trois antennes abritant les services techniques et financiers du projet basées à Aïoun, Kiffa et Sélibaby, et par deux bureaux de liaison de proximité basés à Néma et Aleg.

Dans le cadre de la préparation du démarrage du projet, une procédure de recrutement du personnel de son Unité de gestion a été conduite, et permis la mobilisation d’une partie de l’équipe principale. Une seconde procédure de recrutement a été conduite au second semestre 2021, qui a permis, début 2022, de mobiliser une seconde partie de l’équipe. Les postes à pouvoir encore font l’objet d’une procédure de recrutement en cous actuellement.

Le présent Appel à candidaturesvise à soutenir l’équipe d’opérations du projet par la mobilisation de deux groupes de stagiaires dans les domaines du suivi-évaluation et du développement local, en début de phase de croisière, pour une durée de six mois, renouvelable en cas de besoin sur la base des résultats de l’évaluation des performances à l’issue de la période de stage.

Les stagiaires en Suivi Evaluation seront sous la supervision directe de la Cellule Suivi &Evaluation. Ils auront pour mission principale d’assister le Responsable de Suivi-Evaluation dans la gestion efficace de la base de données du Projet, pour alimenter, documenter et fournir à temps des données exactes, fiables, complètes et traçables, nécessaires au système de Suivi Evaluation mis en place ainsi que la production, l’analyse et l’utilisation efficace des informations produites par le SSE (remplissage tableau de bord, rédaction des rapports, organisation des ateliers de réflexion critique, etc.) ; et dans la planification et programmation du projet (PTBA, planification opérationnelle au niveau des antennes, etc.).

Les stagiaires en développement local seront sous la supervision des Assistants régionaux en développement local. Ils auront pour mission principale d’appuyer l’Assistants régionaux dans la planification, la mise en œuvre et la supervision des activités liées au développement local notammenten vue de renforcer les capacités de planification et de gestions des acteurs au niveau local et communal.

  1. Stagiaires en suivi-évaluation

Les stagiaires en suivi-évaluation devront répondre aux conditions minimales suivantes :

  • Diplôme universitaire Bac + 3 en économétrie, statistiques, agroéconomie ou équivalent ;
  • Une Formation complémentaire en suivi-évaluation constitue un atout ;
  • Bonne connaissance, au moins théorique, des méthodologies d’enquête qualitatives et quantitatives. Une expérience pratique en la matière constituerait un atout ;
  • Bonne connaissance des logiciels de gestion de bases de données et d’analyse statistique (Microsoft Access, SPSS, etc.), ainsi que des logiciels de bureautique (traitement de texte, présentation, tableur) ;
  • Bonne maîtrise du français et bonne connaissance de l’anglais.
  • Ayant une bonne capacité rédactionnelle et relationnelle ;
  • Avoir la bonne volonté d’apprendre
  • Démontrer la flexibilité et l’esprit d’équipe ;

Les Stagiaires en suivi-évaluation auront pour tâches spécifiques:

  • Suivi de l’opérationnalité et la fonctionnalité du progiciel de gestion de bases de données mis en place ;
  • Extraction les informations utiles décrites dans le manuel de Suivi Evaluation (Tableaux de bord) ou autres données jugées utiles par les utilisateurs ;
  • Exploiter les outils informatiques associés à l’administration de la base de données ;
  • Mettre à jour régulièrement la base de données au niveau de l’UGP, Antennes et BLP ;
  • Assister au contrôle de la qualité de données (exactitude, fiabilité, complétude et traçabilité) au niveau de l’UGP et au niveau des antennes ;
  • Former et appuyer les équipes du projet dans la gestion de la base de données au niveau des antennes, notamment dans le remplissage des fiches de collecte de données ;
  • Produire les informations utiles aux différents acteurs en fonction de leurs besoins ;
  • Participer à la rédaction des différents rapportages ;
  • Assister l’équipe de la cellule Suivi Evaluation dans la gestion et la mise à jour du site web ;
  • Participer à la planification et à la programmation des activités du projet ;
  • Toutes autres tâches liées à la fonction.
    1. Stagiaires en développement local

Les stagiaires en développement local devront répondre aux exigences minimales suivantes :

  • Diplôme universitaire BAC + 3en sociologie, agronomie, équivalent ;
  • Bonne connaissance, au moins théorique,de l’ingénierie de formation et d’accompagnement des communautés et des autorités communales;
  • Une Formation complémentaire en approches participatives (MARP, AMED, etc.) constituerait un atout;
  • Bonne connaissance, au moins théorique, des méthodologies d’enquête qualitatives;
  • Bonne connaissance, au moins théorique, des problématiques de genre et d’inclusion sociale ;
  • Bonne connaissance, au moins théorique, des problématiques de la décentralisation, des processus politique, juridique et administratif d’organisation des structures administratives de l’État qui accorde des pouvoirs de décision et de gestion à des organes autonomes régionaux ou locaux;
  • Bonne connaissance, au moins théorique, d’outils de planification participative ;
  • Connaissances théoriques des méthodes d’animation participative avec les communautés (DT), montage de projets, conseils et animation villageoise;
  • Bonne maîtriseet aisance rédactionnelle en Français, et bonne connaissance de l’anglais;
  • Maîtrise de l’outil informatique;
  • Avoir le sens de l’organisation et de la rigueur dans la planification et le suivi des activités ;
  • Très bonne capacité à animer, à communiquer et à mettre en réseau les différents acteurs ;
  • Avoir une grande motivation et une bonne autonomie d’action.

Les stagiaires en développement local auront pour tâches spécifiques :

  • Suivi des campagnes d’Information, Education et Communication (IEC) ;
  • Préparation et suivi des activités d’alphabétisation fonctionnelle ;
  • Appui à la préparation et à la conduite des diagnostics territoriaux (DT) ;
  • Appui à la mise en place et/ou au renforcement des CCC, COGES, Champs-écoles paysans (CEP), OP et ADL ;
  • Appui à la préparation des projets du Fonds d’Investissement Communal (FIC) ;
  • Participation à la sélection des facilitateurs endogènes avec l’appui des CCC, des Conseils municipaux et l’assistant régional en développement local ;
  • Participation à l’élaboration des rapports d’activités périodiques;
    1. Composition des dossiers de candidatures

Les candidats intéressés doivent fournir, au plus tard mercredi 29 août 2022 à 15 heures TU, sous plis fermés, des dossiers comprenant :

  • Photocopie d’une pièce d’Etat-civil;
  • Une photo récente (moins de six mois) ;
  • Une lettre de motivation ;
  • Un Curriculum Vitae, précisant les coordonnées du Candidat, daté et signé ;
  • Photocopie du dossier académique du candidat (Diplômes, certificats, etc.).
    1. Adresse de dépôt des candidatures

Les dossiers de candidatures doivent être déposés, au plus tard mercredi 29 août à15 heures TU, sous plis fermés, portant les mentions :

A Monsieur le Coordonnateur de PROGRES

Candidature au recrutement de stagiaires en suivi-évaluation et en développement local.

Poste de stagiaire visé : ……………………………

A l’adresse :

PROGRES

Lot N°206 – PRTZ https://goo.gl/maps/7e9bgqdt6qhb3e688

Tel : 45 24 49 44

 

Nouakchott, le 11 août 2022

Le Coordonnateur de PROGRES

Ahmed Ould Amar

avis

Recrutement d’un bureau d’études pour la réalisation de l’enquête de référence de PROGRES

AVIS DE SOLLICITATION DE MANIFESTATIONS D’INTERET N°006/CIAIS/PROGRES/2022

Recrutement d’un bureau d’études pour la réalisation de l’enquête de référence de PROGRES.

1. Le Gouvernement de la République Islamique de Mauritanie a reçu un financement du Fonds International de Développement Agricole (FIDA) pour le financement de la mise en œuvre du Projet de gestion durable des ressources naturelles, d’équipement communal et de structuration des producteurs ruraux (PROGRES). Le PROGRES a démarré le mois d’avril 2021. Le PROGRES a l’intention d’utiliser une partie de ce financement pour réaliser une « Situation de référence, à travers une enquête auprès des ménages et des organisations paysannes dans sa zone d’intervention ».

2. PROGRES vise à autonomiser les ruraux pauvres dans leur accès durable aux ressources naturelles et aux équipements collectifs. A terme : (i) 150.000 ruraux bénéficieront d’une mobilité économique ; (ii) 50% des surfaces aménagées sont régénérées ; (iii) 60% des surfaces aménagées sont mises en valeur ; (iv) 30% des ménages déclarent une augmentation de la production ; (v) 90% des infrastructures d’intérêt collectifs sont fonctionnelles. Le projet sera mis en œuvre sur une période de 6 ans (2020 – 2027), et sera cofinancé par le FIDA, l’OFID, le GCF et l’Etat Mauritanien

3. Le projet touchera 30 000 ménages pour environ 185 000 bénéficiaires, soit 24,3% de la population de la zone d’intervention. Il vise à atteindre 40% de femmes et 30% de jeunes. Il s’agit des petits producteurs ruraux dont le capital productif et les moyens d’existence sont sévèrement affectés ; des petits éleveurs dont le cheptel fait face aux difficultés d’accès aux soins de santé animale et à la raréfaction sévère de fourrages et points d’abreuvement ; des ménages ruraux pauvres éprouvant des difficultés d’accès aux services sociaux de base, en particulier les ménages dirigés par des femmes et les jeunes ; des jeunes en situation de sous-emploi ou sans emplois ayant tendance à émigrer ; des organisations de petits producteurs et d’éleveurs affichant un faible niveau de structuration et de gouvernance ; et des membres des institutions et organisations rurales exerçant des mandats dans la gouvernance locale

4. Le présent appel à manifestations d’intérêt vise à recruter un bureau d’études pour réaliser la situation de référence, à travers une enquête auprès des ménages et des organisations paysannes dans sa zone d’intervention.

5. Le PROGRES invite les bureaux d’études intéressés à présenter leurs candidatures en vue de fournir les prestations décrites ci-dessus. Les bureaux d’études éligibles intéressés doivent produire des informations suffisantes sur leurs capacité et expériences démontrant qu’ils sont qualifiés pour les prestations (documentation, référence de prestations similaires, expérience dans des missions comparables, etc.).

6. Les manifestations d’intérêt accompagnées des références pertinentes dans le domaine des services demandés, devront être déposées sous plis fermés, en versions physique et électronique, à l’adresse mentionnée ci-dessous, au plus tard le 18 juillet 2022 à 12 heures (heure locale) et porter expressément la mention « Enquête de référence de PROGRES » :

Projet de gestion durable des ressources naturelles, d’équipement communal et de structuration des producteurs ruraux (PROGRES).
Siège PROGRES Lot N°206, PRTZ
Nouakchott – Mauritanie
Tél : +222 45 24 49 44
e-mail : [email protected]
www.progres.dev

7. Une liste restreinte de cinq candidats sera établie à l’issue de l’appel à manifestation d’intérêt et la consultation se fera conformément aux Règles de procédures en vigueur.

Nouakchott, le 4 juillet 2022
Le Coordonnateur de PROGRES
Ahmed Ould Amar

mauritania_sd3c

Programme conjoint Sahel en réponse aux défis COVID 19, conflits et changements climatiques

Adopté en réponse à la COVID‑19, aux conflits et aux changements climatiques, le Programme conjoint Sahel SD3C contribuera à la mise en œuvre de la stratégie du G5 Sahel pour le développement et la sécurité. Il vise à renforcer les moyens d’existence des petits producteurs, en particulier des femmes et des jeunes vivant dans les zones transfrontalières de la région. Le groupe cible est composé d’environ 123 000 ménages ruraux, soit 854 750 personnes, dont la moitié sont des femmes et 40% sont des jeunes.

Le programme compte trois composantes:

augmentation de la productivité et de la production agrosylvopastorales et halieutiques au moyen de pratiques et de techniques et technologies agricoles résilientes face aux changements climatiques;
intégration économique par des interventions visant à renforcer les marchés transfrontaliers et à rendre les transactions aux frontières plus sûres;
concertation sur les politiques, coordination et gestion dans le cadre du dispositif de coordination du G5 Sahel.

La stratégie est pensée pour permettre de relever les problèmes urgents et les obstacles au développement et à la paix selon une démarche d’intervention rapide fondée sur la reproduction à plus grande échelle de solutions et d’approches déjà testées et appliquées dans le contexte du G5 Sahel par le Fonds international de développement agricole (FIDA), l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Programme alimentaire mondial (PAM) et leurs partenaires locaux. Le programme sera exécuté sur une période de six ans.

Le programme SD3C est mis en œuvre avec le concours du G5 Sahel, de ses cinq États membres et du Sénégal. Il a été mis au point par les trois organismes des Nations Unies ayant leur siège à Rome – la FAO, le FIDA et le PAM –, qui prennent part à son financement et à son exécution.
https://www.ifad.org/fr/web/operations/wca/sahel/sd3c

Lagriculture-au-Sud-du-Togo-en-proie-au-changement-

Sahel : des partenaires techniques et financiers prennent part à un atelier de partage d’expériences des projets agricoles au Sénégal

a capitale sénégalaise, Dakar, abrite ce mardi 14 juin 2022, un atelier consacré au partage d’expériences des projets agricoles mis en œuvre dans les pays du Sahel organisé par le G5 Sahel et de trois agences spécialisées des Nations unies.

Les participants, essentiellement composé de partenaires techniques et financiers planchent sur le Programme conjoint Sahel en réponse aux défis Covid-19, conflits et changements climatiques (SD3C).

Signalons que le Programme SD3C, piloté par le G5 Sahel, une organisation comprenant le Burkina Faso, la Mauritanie, le Niger et le Tchad sachant que le Mali s’en est récemment retiré.

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, le Programme alimentaire mondial et le Fonds international de développement agricole contribuent à sa mise en œuvre.

Avec un budget initial de près de 114 milliards de francs CFA, le Programme conjoint Sahel en réponse aux défis Covid-19, conflits et changements climatiques a pour objectif l’« accroissement de la productivité agricole, forestière, de pêche et d’élevage ».

Pour ce faire, ce programme mise sur des pratiques et techniques « résilientes » aux changements climatiques, dans sa zone d’intervention constituée du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Sénégal et Tchad, selon Benoit Thiery, représentant du FIDA en Afrique du Centre et de l’Ouest.

Le SD3C a aussi pour objectif de favoriser l’intégration économique des pays concernés, avec des interventions visant à renforcer les marchés transfrontaliers et à sécuriser les transactions frontalières, a indiqué M. Thiery.

« Le Sahel est confronté à de nombreux défis multidimensionnels et souvent interconnectés », a-t-il souligné.

L’insécurité transfrontalière, la dégradation des terres, la gestion durable des ressources naturelles et la sécurité alimentaire font partie de ces défis, selon le fonctionnaire du FIDA.

Il a insisté sur la nécessité d’une « confrontation » des structures intervenant dans la zone du Sahel et s’occupant de ces questions.

Moctar FICOU / VivAfrik

Burkina Faso, Kaya 7 October 2020

In the photo: The residents of the three villages in this commune are working on this community-resilience project after identifying the rehabilitation of barren land as their most pressing need, it enables them to grow the hay they need to be able to keep livestock as well as growing vegetables that can be sold in the market.

Photo: WFP/Brunel Ouangraoa

The Sahel is the vast strip of Africa that runs south of the Sahara Desert between the Atlantic Ocean and the Red Sea, 80 percent of the land is degraded. The region is one of the world’s worst hit when it comes to climate change.

Severe fluctuations in weather reduce access to key resources and disrupt the delicate balance between farmers and herders who share water and grazing lands. Participants in the Ouallam project took to an enhanced form of an ancient water-harvesting technique to rehabilitate the land. They dug half-moons — crescent-shaped pits that retain rainwater and improve the soil.
The community has rehabilitated 93 hectares of land with the support of the World Food Programme (WFP), increasing grazing and agricultural potential and planting trees in the process.

Resilience-building activities serve as a buffer to instability by strengthening solidarity between people, creating social safety nets, keeping lands productive and offering economic opportunities for communities.

In Burkina Faso, a proliferation of non-state armed groups, counter-insurgency actions by state forces and international allies, intercommunal violence and the creation of armed self-defence groups at village level, have led to the world’s fastest-growing displacement crisis — with over 1 million internally displaced people.

In April an IPD community from Barsologho escaped their village and found refuge in Foutrigui, near Kaya the capital of Sanmatenga Province and the Centre-Nord region. The host community integrated them, along with other internally displaced peo

Lancement du programme régional conjoint sahel en réponse aux défis COVID-19, conflits et changement climatique (SD3C)

NOUAKCHOTT/DAKAR : Le G5 Sahel et les agences des Nations Unies basées à Rome, à savoir, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Fonds international pour le développement agricole (FIDA) et le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM), ont lancé officiellement, mardi 16 novembre, le Programme conjoint Sahel en réponse aux défis liés à la COVID-19, aux conflits et aux changements climatiques (SD3C).

Ce programme de six ans vise à répondre aux besoins prioritaires d’environ 854 000 personnes des zones rurales dont 50 pour cent de femmes et 40 pour cent de jeunes, en Mauritanie, au Mali, au Burkina Faso, au Niger, au Sénégal et au Tchad. Il contribuera à la réduction de la pauvreté et à une amélioration des moyens d’existence, ainsi qu’au renforcement des échanges commerciaux aux niveaux national et régional.

« Le Programme SD3C contribuera au renforcement des capacités institutionnelles du G5 Sahel en matière de dialogue politique et social inclusif en faveur de la paix et de la sécurité avec l’implication active des organisations sous régionales, y compris celles des producteurs professionnels » a déclaré Kouldjim Guidio, Chef de département Résilience au Secrétariat exécutif du G5 Sahel. « Je salue l’engagement des partenaires, des organisations régionales et des pays à travailler sans relâche pour la montée en puissance de notre Programme et surtout pour l’atteinte des objectifs fixés » a-t-il ajouté.

Le lancement du programme régional intervient à l’issue d’un atelier virtuel de trois jours ayant réuni des experts techniques et responsables politiques des cinq pays du G5 Sahel et du Sénégal. Le partage d’informations essentielles liées à la mise en œuvre et à l’appropriation du programme, les directives opérationnelles et techniques, ainsi que les normes environnementales et sociales en lien avec le programme étaient au centre des discussions.

Le programme SD3C est un modèle de coopération sud-sud qui traduit la volonté politique et l’union des Etats membres à faire face aux défis de développement durable dans le Sahel.

« Le PAM partage les ambitions du SD3C, à savoir la mitigation et l’adaptation aux changements climatiques, la cohésion sociale, et la lutte contre la COVID-19 et ses impacts socioéconomiques » a déclaré Elvira Pruscini, Directrice régionale adjointe du PAM pour la région d’Afrique de l’Ouest. « A travers ce programme, nous mettrons à disposition, notre expertise en matière de lutte contre la désertification afin de garantir une meilleure sécurité alimentaire des populations ciblées » a-t-elle précisé.

Les trois principales crises au Sahel que sont les conflits, la COVID-19 et le changement climatique exposent une population de plus de 90 millions d’habitants à l’insécurité alimentaire, à des épisodes fréquents de conflits et de crises qui affaiblissent les moyens d’existence en particulier au sein des exploitations familiales et des catégories socioprofessionnelles à faibles revenus. Ces crises menacent la souveraineté et la stabilité des Etats et fragilisent la paix sociale sans laquelle les processus d’investissement et de création de richesse sont compromis.

« Chaque jour qui passe, nous constatons la détérioration de la sécurité et de la situation humanitaire dans plusieurs zones du Sahel. Nous devons contribuer, par ce programme et en synergie avec tous les autres acteurs et initiatives, à inverser cette tendance, afin d’amener la région dans une dynamique de paix et de prospérité » a indiqué Sana Jatta, Directeur de la Division Afrique de l’Ouest et du Centre du FIDA. « Ce programme multi-pays et multi-acteurs est aussi une grande opportunité pour démultiplier nos impacts, en identifiant parmi les pratiques que nous mettrons en œuvre, celles qui auront donné les meilleurs résultats, celles qui auront renforcé la paix, la sécurité alimentaire, les revenus et l’emploi des jeunes et des femmes », a-t-il soutenu.

Le programme SD3C vise ainsi à consolider les moyens d’existences des petits producteurs, en particulier les femmes et les jeunes vivant dans les zones transfrontalières, dynamiser les espaces socioéconomiques et marchands en proie à l’insécurité et à la variabilité climatique, et enfin lever les contraintes qui exacerbent les conflits liés aux ressources naturelles.

« Toutes ces interventions corroborent bien avec le nouveau cadre stratégique de la FAO qui vise à soutenir l’Agenda 2030 par la transformation vers des systèmes agroalimentaires plus efficaces, inclusifs, résilients et durables pour une meilleure production, une meilleure nutrition, un meilleur environnement et une meilleure vie, sans laisser personne de côté » a déclaré Yurdi Yasmi, Directeur régional adjoint de la FAO pour l’Afrique. « J’encourage toutes les équipes techniques impliquées dans la mise en œuvre du projet à coordonner et à intensifier la mobilisation de ressources financières additionnelles pour, à la fois, finaliser la première phase et mettre en œuvre la deuxième » a-t-il insisté.

Depuis la signature des accords de financement en février 2021, les différents pays membres du G5 Sahel et le Sénégal ont reçu les premières tranches de financement, dont le montant total en 2021 s’élève à près de 5 millions de Dollars US. Les premières activités ont ainsi démarré depuis le mois de juillet 2021, à l’exception de la Mauritanie où les activités vont commencer en 2022.

Le Programme conjoint Sahel s’inscrit dans l’axe “Résilience et développement humain” du Programme d’investissement prioritaire (PIP) du G5 Sahel. Il est également ancré dans le pilier “Résilience” de la Stratégie Intégrée des Nations Unies pour le Sahel (UNISS) comme l’a indiqué Giovannie Biha, Représentante spéciale adjointe du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS) à l’ouverture de l’atelier. Enfin, le programme est porté par le G5 Sahel en partenariat avec les trois agences onusiennes basées à Rome (la FAO, le FIDA et le PAM) ainsi que les trois réseaux d’Organisations de Producteurs Ruraux (OPR) au Sahel.

Shopping Basket